Retour à la Mutualité, en pleine forme et motivé! Ça tombe bien, la matinée, bien qu’à l’ambiance calme, va être très intéressante.
Guillaume Foucault commence en travaillant le moins possible le produit, ou en utilisant des techniques anciennes (conservation au gros sel dans une jarre d’haricots verts avec de la reine des prés, pour utiliser en condiment) et souhaite ouvrir son restaurant dans sa région d’origine après avoir bourlinguer, car c’est elle qui le défini.
José Ramirez-Ruiz préfère travailler les légumes qu’il décline en 10/12 plats pour 55$. C’est réfléchi, vivant, beau, et ça a l’air ultra bon. Mon coup de coeur du festival.
Alexandre Couillon, du restaurant La Marine à Noirmoutier, nous conte l’histoire de son île à travers ses assiettes et les produits qu’il utilise.
Luke Burgess du restaurant Garagistes arrive directement de Tasmanie, en mode jet-lagger pour nous dévoiler une cuisine faite en autarcie, servie avec des vins natures, dans un restaurant du plus bel effet.
Gérald Passédat du Petit Nice dévoile l’évolution de sa philosophie autour de la cuisine et comment il est parvenu à s’exprimer à travers elle.
Martin Juneau du Pastaga à Montréal fait des plats de partage en utilisant toute les parties d’un carré de porcelet, une cuisine familiale et gourmande qui donne envie de s’attabler.
Puis un petit tour en Italie avec Massimiliamo Alajmo du restaurant Le Calandre,
en Espagne avec Oriol Castro et Eduard Xatruch du Compartir (« partager »),
anciens d’El Bulli qui se sont installés non loin de là, en version tapas modernes.
Pour finir la journée, Carlo Mirarchi du Blanca nous fait une démonstration de pâtes, lui qui propose une vingtaine de plats, pour douze personnes, à 180$, cinq soir par semaine uniquement.
Liens:
–Photos de l’ambiance en coulisse
-Retour sur la première journée, matin et après-midi